
Omar Benlaala fait partie des intervenants réguliers du Cerese. En 2019, nous l’avions invité pour une série de rencontres :
- Au collège Vallon des Pins 15°, le jeudi 23 mai de 13h30 à 16h30 en partenariat avec l’ADDAP13
- Au collège Vieux Port 2°, le vendredi 24 mai de 9h à 11h.
- Au C.H.R.S Jane Panier, le vendredi 24 mai de 16h30 à 18h en partenariat avec Anthropos Cultures Associées.
Présentation d’Omar Benlaala et liens
”La Barbe” (2015)

“Omar Benlaala retrace dans son livre « La barbe » un itinéraire précurseur, le sien : comment, jeune Français d’origine algérienne, il est devenu, au milieu des années 1990, l’un des premiers « barbus ». Il raconte les étapes successives de sa quête d’identité : décrochage scolaire, apprentissage accéléré de l’islam dans les mosquées de la région parisienne, voyages initiatiques à travers le monde, puis défonce sur les pistes de danse. Au terme de ces expériences, il trouve finalement son équilibre dans une pratique spirituelle apaisée. Il y a dix ans, alors qu’un nombre croissant de jeunes font le choix de l’islamisme, Omar coupe sa barbe et redevient invisible. Commence alors pour lui une nouvelle quête, ne visant plus ni l’absolu ni la distinction, celle du calme intérieur.
Vidéo “Le droit à la trajectoire”. Réalisation S. Delrieu 2017
Cette vidéo avait été réalisée suite à la première invitation d’Omar Benlaala à Marseille en 2017
Tu n’habiteras jamais Paris (2018)
Dans ce troisième livre, Omar part à la rencontre de son père, de l’histoire de son père, de l’Histoire à visage humain, d’un homme qu’il croyait connaître et qu’il (re)découvre.
“Découvrir ses parents, c’est parfois dé-couvrir, enlever le voile de ce que l’on croyait à propos des personnes avec lesquelles l’on a pourtant grandi” S. Delrieu

”L’écrivain et le maçon. C’est dans leur langue mêlée que l’un reconstruit le parcours de l’autre : celui d’un homme, drôle et valeureux, venu de Kabylie à Paris en 1963.Bientôt, un troisième personnage s’invite dans le récit : Martin Nadaud, qui donné son nom à la place sur laquelle Omar donnait rendez-vous à Bouzid. Martin est né en 1815, dans la Creuse. Comme Bouzid, il a choisi l’exil et trouvé sa place dans l’Est parisien. Lui aussi est maçon. Devenu l’un des rares députés ouvriers, lui aussi s’est posé les questions de l’injustice sociale et de l’instruction des plus pauvres.
Trois autodidactes – un grand républicain, un chibani, un jeune homme sensible aux récits de migrations d’ici et d’ailleurs – s’épaulent dans la voie de la connaissance.”
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