LIENS. La violence de certains jeunes, notamment à l’école.

De nombreux jeunes sont débordés par une pulsionnalité qui se décharge au moindre stress.
La pratique de la sophrologie, du yoga ou de la méditation à l’école peut contribuer à apaiser cette réactivité, et permettre aux pulsions de trouver un destin plus favorable que la décharge et le passage à l’acte.

Quelques liens :

Mai 2018 : Une enseignante reçoit des coup de pied et des coups de poing d’un de ses élèves.

L’article est ICI.

Jeudi 29 mars 18 : Quand les élèves de primaire frappent leurs enseignants.

Par Vanessa Marguet, France Bleu Occitanie et France Bleu

L’article complet est ici : France Bleu

« Il y a eu plusieurs cas d’enseignants agressés ces dernières semaines par des élèves de CM1 ou CM2 dans des écoles élémentaires de l’agglomération toulousaine. Le phénomène reste rare, mais il existe et pose question.

(…) À Colomiers, près de Toulouse, une affiche verte est placardée sur le tableau d’affichage situé devant l’école élémentaire Jules Ferry, dans le quartier du Val d’Aran. Elle est intitulée « Un incident grave s’est produit à l’école Jules Ferry » et relate l’agression le lundi 19 mars dernier d’une enseignante pendant la récréation.

Des élèves de CM1 et CM2

« Elle était en train de reprendre un élève, et deux autres élèves sont venus soit disant pour défendre leur camarade. Ils ont tous les trois frappé la maîtresse. Des coups de poing dans le dos, le torse. C’est inimaginable« , relate Florence Ouhamane, qui fait partie de parents d’élèves élus.

« C’est incompréhensible, scandaleux. On n’imagine pas ça dans une école » – Florence Ouhamane

Les enseignants ont appelé la police et ce sont les agents qui ont ramené les enfants dans leurs familles. L’institutrice en question, choquée, a dû être arrêtée pendant une semaine et a porté plainte.

On savait qu’il y avait une petite montée de violence dans l’école et un climat scolaire assez dégradé, mais on ne pensait pas en arriver là, voir des enfants de 9-10 ans frapper une enseignante.  — Cécile Mathias, représentante des parents d’élèves

Les services de l’Education Nationale sont intervenus rapidement, pour épauler les enseignants et mettre en place un suivi des enfants impliqués. (…) « L’inspectrice de circonscription a pu organiser une équipe de soutien avec un des élèves. Avec les deux autres élèves, une équipe éducative est élaborée » – la DASEN Elisabeth Laporte

Il y a d’autres cas

Les moyens d’action sont limités dans la mesure où on ne peut pas exclure un enfant comme ça. Dans certains cas, les enfants peuvent être changés d’école. Il peut y avoir aussi des signalements aux procureurs. Mais ça va rarement jusque-là. Ces problèmes de violence dans les écoles élémentaires sont souvent le fait d’un ou deux enfants qui auraient surtout besoin d’un suivi particulier.

C’est l’avis de cette enseignante qui a connu elle aussi des agressions de la part d’élèves. Elle souhaite rester anonyme, mais elle explique qu’il y a eu plusieurs cas similaires ces derniers mois dans le quartier Borderouge de Toulouse. Des enseignants là aussi ont reçu des coups de la part d’élèves de primaire.

Cela se voit de plus en plus souvent, car on a des classes de plus en plus chargées, des écoles de plus en plus grosses et un ralentissement de la prise en compte des dossiers pour ces enfants-là dans des structures spécialisées ou tout simplement pour des aides qui se déplacent sur l’école. — Une enseignante de Borderouge

Le syndicat d’enseignants SNUIPP 31 estime que ces épisodes de violence, heureusement encore rares, montrent qu’il faut faire davantage pour gérer les enfants qui ont besoin d’un suivi et qui relèvent d’instituts spécialisés. Pour Jean-Philippe Gadier, le co-secrétaire du SNUIPP en Haute-Garonne, la situation s’est dégradée depuis la disparition des Rased, les réseau d’aide spécialisés aux élèves en difficulté. « Nos collègues sont souvent démunis et ne savent pas comment faire avec ces élèves-là qui relèvent parfois de soins ou de prises en charge plus importantes » et qui peuvent devenir violents.

On a près de 1000 élèves dans les écoles ordinaires de Haute-Garonne qui sont en attente d’instituts spécialisés. — Jean-Philippe Gadier, Snuipp 31″

(…)

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